Les collections du Musée Ethnographique comprennent 41.542 artefacts originaux, acquis à la suite des recherches sur le terrain, par acquisition, acceptation ou la fusion de quelques collections et par des acquisitions effectuées au musée.

 

Datables du entre le XVIIe  et le XXe siècle, les objets, en leur grande majorité, proviennent  du milieu rural de Transylvanie, plus précisément de l’environnement culturel des principaux groupes ethniques de Transylvanie: les Roumaine, les Hongrois, les Allemands, les Roms (Gitans). Le musée possède aussi des pièces provenant d’autres provinces roumaines et, de même, des pièces de l’étranger.

 

En ce qui concerne l’aspect thématique, les collections de l’institution constituent un ensemble équilibré, qui illustre, d’une façon convaincante, la vie traditionnelle des communautés rurales en Transylvanie.

 

Le patrimoine du musée, contenu par les dix sections, reflète les occupations traditionnelles pratiquées dans les zones ethnographiques de Transylvanie, de Maramureş, Ţara Crişurilor et de Banat. A côté d’ustensiles et d’outils séculaires – certains perpétués jusqu’à nos jours – il existe, dans les collections, un inventaire instrumentaire des métiers artisanaux et des leurs produits artistiques, qui relève la technologie variée et l’état de la civilisation populaire sur différents degrés évolutifs et chronologiques.

 

Les collections d’art populaire, concernant le logement traditionnel, proviennent des villages roumains, hongrois, saxons et d’autres minorités ethniques, qui habitaient les zones arrondies à la sphère d’intérêt scientifique du Musée Ethnographique de la Transylvanie et sont organisées en fonction de leur typologie et utilisation dans l’inventaire patrimonial.

 

La poterie (roumaine, hongroise, saxonne), résultat d’un métier artisanal millénaire, est organisée d’après des critères fonctionnels: utilitaire (pour utilité ménagère), rituelle (pendant les fêtes traditionnelles) et décorative (à fonction esthétique et de représentation sociale). Un secteur à part est représenté par la céramique habane, datable du XVIIe au XVIIIe siècle, qui constitue un fond d’une valeur exceptionnelle.

 

Les textiles traditionnels (plus de 10.000 pièces) sont le produit d’un ancien métier, celui du travail des fibres textiles (lin, chanvre, coton) et de la laine. Organisés d’après le critère fonctionnel (utilitaire, décoratif, rituel) où ethnique, ils reflètent les conséquences de la cohabitation interethnique et mettent en valeur les éléments de l’identité locale et régionale. En même temps, ils soulignent les particularités de l’art populaire des Carpates avec les styles, la chromatique et les motifs décoratifs originaux et originaires

 

Résultat d’un certain profil  occupationnel, le vêtement paysan traditionnel a des connotations sociales, symboliques et identitaires, au niveau local, zonal, régional et ethnique, tout en soulignant les influences réciproques, à la suite des contacts interculturels et interethnique, résultées et stratifiées au fil du temps. Les artefacts – très nombreux – sont organisés en fonction de leur typologie, pour faciliter l’appréhension de l’information et la démarche comparative. 

 

A travers les objets de ces collections, on peut déchiffrer leurs significations pendant les rites et les rituels liés au calendrier, aux pratiques «ethnoïatriques» (discipline ethnologique qui traite de la compréhension et l’explication des coutumes, des traditions et des pratiques médicales populaires) ou magiques, ou à la musique et à la danse populaire. Ces coutumes font le lien entre l’objet, la création artistique traditionnelle et la spiritualité spécifique à la culture et à la civilisation roumaine.

 

Comprend des objets de plusieurs continents: Europe (Albanie, République Tchèque, Ukraine, Turquie, Pologne, Hongrie), Afrique (Ethiopie), Amérique du Nord et en Asie (Chine).